Lyrics

Quel que soit notre sort

Lucioles

Musique:
M. Nolet
Paroles:
M. Nolet & H. Gonneville

Voyez-vous l’évadé
Qui nie ses ex-passions
Pour éviter l’attention
Et l’envie des bourreaux zélés?

Diriez-vous à Cendrillon
Qu’elle est pire que sa belle-mère?
Avec une telle remarque amère
La cruauté vous envoie en son nom…

Pour m’éviter l’amertume
Je joue, je vis en somnambule
Le témoin qui s’éveille sans souvenirs
Qui aimerait bien repartir de rien

Noyé dans l’indifférence
Qui motive un exilé
Qui était las de s’inquiéter
Du pouvoir des apparences

Lucioles, brulez ma tristesse
Que son règne soit révolu
Que je me retrouve éperdu
Dans mille-et-une caresses

Pour m’éviter l’amertume
J’ai joué, vécu en somnambule
Je suis témoin de mes souvenirs
Et disposé à repartir de loin
Disposé à repartir de loin
Disposé à repartir de rien

Valse des damnés

Musique:
M. Nolet
Paroles:
M. Nolet

Chère demoiselle, désistez-vous donc
Vous avez mal jugé mes intentions…
N’avez-vous donc jamais appris
Des erreurs des autres?
Par votre faute…

Vous non-plus
N’avez pas les mains propres
Quelqu’un quelque part
En porte les séquelles
Vous m’aimez comme on vous a aimé…
Dansons, dansons la valse des damnés

Ne croyez pas que je vous aime
Ni que non
Ni que vous êtes sous mon emprise
Ni que vous en êtes sauvée
Je vous retourne votre fausse empathie d’avant
Et un jour j’y ferai face à mon tour, car

Moi non-plus
Je n’ai pas les mains propres
Quelqu’un quelque part
En porte les séquelles
Aveuglément, j’aimerai comme vous m’aimez maintenant
Alors dansons, dansons la valse des damnés

Et si vous m’croyez sur parole
J’vous attendrai dehors
Valsons en mal comme en bien
Quel que soit notre sort…

Brûler

Musique:
E. Lamon & M. Nolet
Paroles:
E. Lamon

Montre-moi comment ils t’ont appris
À ne pas bouger
Les rumeurs courent comme les contes
Qui nous ont fait la leçon
Comment s’égarer?

Tu rêves de nous deux à chaque nuit,
Mais c’est elle qu’ils ont choisie… pour toi.
Moi je suis les mêmes sentiers
Jusqu’à l’orée des bois
Où tu m’as brûlée…
On vivra dans les cendres…

Elle est une sotte
Toi, fils d’un visionnaire
Et moi je veux brûler
À chacun sa défaite
Tu peux te déjouer
Mais moi je veux brûler

Montre-moi comment ils t’ont appris
À tenir ta langue
Quand ton visage tombe dans l’ombre…
T’ont-ils peinturé en gris?

Elle est une sotte
Toi, fils d’un visionnaire
Et moi je veux brûler
À chacun sa défaite
Tu peux te déjouer
Mais moi je veux brûler

Et si ces arbres parlaient…
Sans qu’on les déracine?
Et si ce n’était pas vrai?
On vivrait dans le délire…

Croire

Musique:
H. Gonneville
Paroles:
H. Gonneville

Comme l’écorce qui s’arrache
Je perds ma carapace
Avec mon cœur qui se détache
Et mes souvenirs qui s’effacent
Je suis l’éternel vagabond,
Qui veut larguer son enclume
Je souhaite partir pour de bon
Loin de mes amertumes

Mais pourtant la vie me ramène
Au point de départ
Mais pourtant les saisons partent et reviennent
Tel un doux cauchemar

Quand est-ce que j’vais pouvoir
Me réveiller sans avoir à croire, à croire
Que le monde ne change pas
Que dans le fond je n’ai pas le choix de croire, de croire

Comme l’arbre qui perd ses feuilles
S’envole mon espoir
Avec mes pensées sur le seuil
De quitter sans au revoir

Je suis le vieux flambeau
Qui attend patiemment
La venue du héros
Qui ramène la flamme d’antan

Mais pourtant la vie me ramène
Au point de départ
Mais pourtant les saisons partent et reviennent
Tel un doux cauchemar

Quand est-ce que j’vais pouvoir
Me réveiller sans avoir à croire, à croire
Que le monde ne change pas
Que dans le fond je n’ai pas le choix de croire, de croire

Quand est-ce que j’vais pouvoir
Me réveiller sans avoir à croire, à croire
Que le monde ne change pas
Que dans le fond je n’ai pas le choix de croire, de croire

Laisser aller

Musique:
E. Lamon, M. Nolet & H. Gonneville
Paroles:
E. Lamon

La peur de perdre les choses qu’on ne peut garder
Je barre la porte, mais c’est toi qui as la clef
Que tu restes ou que tu t’en ailles
Ça vaut plus que rien, mais le lendemain...

Je divague mais je vois le sens des choses
Les amours que j’aurais dû laisser aller, laisser aller.
Je divague mais je vois le sens des choses
Les amours que j’aurais dû laisser aller, laisser aller.

Mais toi, tu n’es pas comme ça
Tu es différent de tous les autres
Je ne sais pas pourquoi c’est si
Si déchirant, si difficile de laisser aller
De laisser aller, laisser aller….

Tu m’aimes, mais pas assez
On fait semblant que tu pourrais changer
Que tu me détruises ou que tu m’épargnes
Ça ne vaut plus rien quand le lendemain

Je divague mais je vois le sens des choses
Les amours que j’aurais dû laisser aller, laisser aller.
Je divague mais je vois le sens des choses
Les amours que j’aurais dû laisser aller, laisser aller.

Mais toi, tu n’es pas comme ça
Tu es différent de tous les autres
Je ne sais pas pourquoi c’est si
Si déchirant, si difficile de laisser aller
De laisser aller, laisser aller….

Je divague mais je vois le sens des choses et les amours
Que je laisserai aller…